Pourquoi vous trouvez-vous dans cette situation ?
Parce que votre prononciation laisse à désirer, qu’elle est trop à-peu-près, que vous ne mettez pas l’accent tonique où il faut, etc …
Comment reconnaître des mots si on ne les prononce pas soi-même correctement ? Impossible !
Donc, voilà mes conseils dans cette dernière leçon sur ce thème de comment améliorer la prise de parole en anglais.
La prononciation
Sans bonne prononciation pas de communication ! Donc travaillez-la dès le début ! Tant qu’à faire en découvrant un mot apprenez sa signification et sa prononciation.
Attention la prononciation se travaille physiquement et pas seulement avec la mémoire.
Soit vous connaissez l’Alphabet International de Prononciation (AIP) qui vous permet de savoir comment une lettre doit se prononcer, la phonétique notée entre crochets ou slash dans le dictionnaire papier. Par exemple ‘idea’ se prononce / aɪ’dɪə / , diphtongue du « i » et accent tonique sur la 2ème syllabe.
Vous pensez peut être qu’il serait plus simple de mémoriser une fois pour toute la prononciation de chaque lettre de l’alphabet. Malheureusement ça ne fonctionne pas ainsi ! Ce serait trop facile !! En effet en anglais une même lettre peut avoir plusieurs prononciations.
Prenons l’exemple de la lettre « a » qui se prononce de 8 façons différentes :
- L’article « a » se prononce / ə /
- Cat / kæt /
- Father / ‘fɑːðəʳ /
- Was / wɒz / (quand on veut insister)
- Late / leɪt /
- War / wɔːʳ /
- Area / ‘eəriə /
- Language / ‘læŋgwɪdʒ /
Soit vous utilisez les dictionnaires sur internet comme Reverso, Collins et bien d’autres qui vous proposent (grâce à l’icône du haut-parleur) d’entendre le mot tel qu’il doit être prononcé. Vous pouvez l’écouter autant de fois que vous le voulez pour bien le mémoriser.
Physiquement la prononciation ? Oui pas seulement avec le cerveau mais avec les muscles des lèvres, des joues, de la langue. On n’hésite pas à ouvrir peut être exagérément au début la bouche pour certains sons mais au fur et à mesure on le fait automatiquement et donc avec plus de naturel.
Chaque langue a sa propre musique. Pour pouvoir parler une langue de manière correcte pour se faire comprendre de ses interlocuteurs, il faut saisir le rythme de la langue, et appliquer les bonnes intonations. En Français, l’accent tonique n’existe pas : nous prononçons les mots avec la même intensité, et nous changeons l’intonation au cours de la phrase pour lui donner un sens (joie, étonnement, colère, …)
En anglais, l’accentuation se fait sur chaque mot. On appelle ça l’accent tonique. On accentue au moins une syllabe dans un mot.
Pour accentuer, il faut changer l’intonation, faire durer la syllabe, et y mettre plus d’énergie. Au début on peut s’aider à bien accentuer la syllabe soit en frappant dans les mains, soit en penchant le buste en avant, soit en tapant du pied.
Ex : banana , enormous , fantastic, information, parents, …
Une mauvaise accentuation de votre mot peut empêcher un natif de vous comprendre lorsque vous lui parlez.
Là encore le dictionnaire papier est très utile car à côté du mot recherché vous pouvez lire la phonétique (comme mentionné au début de l’article) et l’accent tonique indiqué par l’apostrophe qui précède la syllabe à accentuer.
Ex : important / ɪm’pɔːʳtənt /
On ferme presque la bouche après avoir accentué la syllabe comme si on était épuisé par tant d’effort !
Les « tongue twisters » peuvent être très utiles pour vous aider à vous entrainer sur certains sons complètement différents de ceux de votre langue maternelle.
Par exemple le tongue twister “Peter Piper picked a peck of …” vous entrainera à prononcer les /p/, /k/ et /t/ explosifs, postillonnants en serrant les lèvres tendues qui se séparent brusquement pour rendre ces sons en explosant. Les /p/, /k/ et /t/ s’appellent des fricatives car ils proviennent de frictions des lèvres, contrairement à leur prononciation française.
Donc utilisez ces tongue twisters sans modération, ils se trouvent très facilement sur internet, mémorisez-les et récitez-les très régulièrement pour vous familiariser avec eux.
En résumé pour améliorer votre communication en anglais soignez votre prononciation quotidiennement et en vous amusant ! Vos échanges n’en seront que plus faciles et efficaces !
Le contexte
En effet la communication est facilitée quand on connaît le contexte.
On peut tout d’abord se préparer en anticipant sur les mots qui seront éventuellement utiles pour traiter le sujet et aussi pendant la conversation être capable de déduire certains mots mal compris.
Par exemple vous voulez réserver des billets en ligne avec un système téléphonique automatisé
- Vous anticipez sur les mots que vous pourriez entendre :performance
- duration
- availability
- auditorium
- seating
- please, press ….
- hash key
- stay on line
- cancellation
- collect your tickets
- transaction fee
- …
- Vous vérifiez la prononciation et essayez de les dire à voix haute pour pouvoir les reconnaître plus facilement
En conclusion la communication passe par :
- La prononciation
- Le contexte de la conversation
- La connaissance d’un vocabulaire élargi
- La place des mots dans la phrases :
- un nom ?
- un adjectif ?
- un adverbe ?
- un verbe
- etc …